En cette fin de XVIIe siècle, Georges, potier renommé dans la Marche et le Berry, vit heureux entouré de sa femme et ses deux enfants. L’assassinat du seigneur, qu’il estime, et les quolibets concernant l’inconduite de la demoiselle du château, l’obligeant à jouer les conciliateurs, sont ses soucis les plus importants.
La mort soudaine de sa tendre épouse oblige Georges à chercher une autre femme à qui confier le soin de ses deux enfants encore très petits, de sa maison et de sa basse-cour. Cette seconde union, tumultueuse, lui apporte surtout des contrariétés puis des deuils successifs qui le touchent fortement.
Heureusement, la châtelaine, marraine de sa fille ainée, reconnaissante de son aide, lui témoigne son amitié et le soutient dans ses tourments.
Ce roman raconte une saga familiale au cours du XXe siècle en milieu rural au centre de la France.
Le mariage pour tous !
Nous avons tous cru qu’il s’agissait du mariage pour ceux qui jusque là n’y avait pas droit…
Nous n’avions pas lu correctement.
C’était l’union pour TOUS. TOUS : régions, intercommunalités, communes.
Il ne s’agissait pas non plus d’un mariage d’amour, mais d’une obligation…
L’État transfère des compétences aux intercommunalités et leur demande des rapports, des plans, des schémas…, mais leur reproche d’employer trop d’agents et baisse ses dotations.
Maryse Bouzet a imaginé la fusion de quatre communautés de communes, chacune située sur un département différent et trois régions. La peur de l’exécutif pourrait le conduire à des erreurs et à une gestion désastreuse du personnel. Les entreprises privées n’ont pas le monopole de la maltraitance et de l’humiliation des humains qu’elles emploient.
Actuellement épuisé
En mai 1968, afin de la protéger des évènements de la capitale, René Gaumet envoie sa fille Nathalie à Labergante des Bois, en Creuse. La fillette fréquente l’école communale et se lie rapidement d’amitié avec les enfants du village dont elle partage les jeux et les activités.
Elle découvre le Bas Berry de l’époque, les travaux de la ferme et la croyance en la sorcellerie encore très présente.
Au cours du début du XXIe siècle, les moyens de transport ont beaucoup évolué en rapidité et en respect de l’environnement. Après l’attentat djiadiste des années 2030, la ville de Le Dorat et ses environs a connu une évolution inattendue.
Ernestine, chargée de vérifier le bon usage des devises européennes dans le projet d’aménagement touristique de la Basse-Marche, découvre le Saut de la Brame, sa beauté, ses aménagements et ses mystères.
Le lendemain de son arrivée, l’impossible se produit : Mercure, son téléphone portable, fidèle serviteur qui l’assiste dans toutes ses tâches, n’émet plus.
Ernestine a disparu.
Marcelo, amoureux éconduit de la jeune femme, part à sa recherche en compagnie de sa grand-mère, policière.
Claudine, partie cueillir des champignons dans les Monts de Blond n’est jamais rentrée. Fugue, enlèvement, assassinat ? Après vingt ans de vaines recherches, à la demande du Ministère public, l’absence de la disparue est déclarée par le tribunal au plus grand désarroi du mari qui refuse l’idée de ne jamais revoir sa bien-aimée.
Nathalie, parachutée en Haut-Limousin, pour se présenter aux élections cantonales, est contactée par Claudine, en rêves. Elle étudie attentivement le dossier, cherche tous azimuts, ne négligeant aucun indice, y compris les références à la Mandragore, la jeune femme étant partie un soir de pleine lune…
Trois missions impossibles sont confiées à Nathalie. Pourra-t-elle en réussir une ?
- Je m’en vais.
Mon corps sombre sous la fatigue. Mon cerveau refuse de réagir. Je ne me sens pas la force d’engager une nouvelle dispute.
Cérès part.
J’y suis habitué.
Elle part tout le temps. Au travail. Faire les courses. Emmener les enfants chez le dentiste, le médecin, l’orthodontiste… Et je ne parle pas du coiffeur, du gynécologue et du reste. Elle est un courant d’air, toujours absente de la maison. Voilà vingt ans que Cérès est intermittente dans ma vie. Vingt ans que ma femme part tous les matins. Vingt ans qu’elle se lève à six heures trente, uniquement dans le but de disparaitre sitôt sa toilette faite et son petit déjeuner avalé. Vingt ans que mes enfants, de la fin du congé de maternité à la fac, courent s’asseoir sur les sièges de la voiture et se font conduire par leur mère chez la nourrice, à l’école, au lycée, à la danse, au foot, au catéchisme, à la messe. Vingt ans que je me fais abandonner tous les matins après des bisous et des « Au revoir papa » « Au revoir chéri » plus conventionnels qu’affectueux. Je reste seul toute la journée.
Actuellement épuisé
Sommes nous totalement responsables de nos actes ou des polichinelles téléguidés par un super marionnettiste ? Comment et quand les terriens disparaitront –ils ?
Pour répondre à ces questions, Marie Martin nous invite à bord du vaisseau qui transporte son âme vers un autre monde. La croisière nous conduit dans les sphères célestes, nous montrant le paradis, l’enfer et le purgatoire.
Nous découvrons les raisons de notre escale sur la terre, l’origine de nos joies, de nos souffrances et de nos épreuves.
Ce merveilleux voyage est-il le dernier ou le premier d’une autre vie ?
Actuellement épuisé
Mélina, secrétaire de mairie dans une petite commune creusoise et Jean-Philippe, responsable du patrimoine dans une communauté de communes du Cher, sympathisent au cours d’un stage au Centre National de la Fonction Publique territoriale de Limoges. Un lien très fort va naître entre cette jeune femme et l’homme cultivé et volontaire qui lui révèle l’énigme de la hutte de Brigit.
Au temps des Gaulois, Brigit était la protectrice de la rivière la Damone qui source dans la Marche et chemine jusqu’au Berry. La divinité la parcourait à longueur d’année, s’arrêtant dans chaque village traversé pour festoyer avec les habitants.
Naviguant entre la tendresse et l’amour, Jean-Philippe et Mélina font revivre cette tradition.
Le quotidien des communes rurales, avec ses élus et ses agents tous très différents, défile en toile de fond de cette fresque romanesque.
Christophe Boimeau est responsable du service gériatrie dans un hôpital tourangeau. Il vit en osmose avec sa mère qui l’a élevé seule durant sa petite enfance, après avoir en vain tenté d’interrompre sa grossesse. En cette fin des années 1970, dans le Bas Berry, berceau de sa famille, les filles mères étaient mal jugées et rejetées.
Un matin, il se réveille avec un désagréable pressentiment ; il est très inquiet pour celle qui lui a donné le jour. Dans la journée, l’arrivée dans son service d’un couple âgé et très malade ravive son anxiété. Les nouveaux venus revendiquent l’euthanasie. Cette demande le renvoie à l’avortement manqué de sa mère. Défilent alors dans son esprit les souvenirs de cette période difficile.
Pendant une semaine, se livre en lui un combat intérieur qui va remettre en cause ses convictions. Accédera-t-il à la requête de ses patients ?